Le mariage forcé de mineurs(es) est une pratique très récurrente en Afrique. A l’Ouest et au Centre de l’Afrique principalement ce sont environ 60 millions de filles qui sont mariées avant 18 ans (UNICEF, 2018). La Côte d’Ivoire n’échappe pas à ce fléau qui mine le siècle présent. Dans certaines régions de la Côte d’Ivoire telle que le Gontougo, ce phénomène persiste. Chaque année elle enregistre des mariages qui de surcroît se transforment en de véritables festivités publiques. Il a été révélé qu'environ 40% des mariages traditionnels contractés lors de ces festivités sont des mineurs, des petites filles qui généralement sont retirées de l'école. Pour contribuer à l’éradication de ce phénomène qui selon l’UNICEF « Nuit gravement à l’éducation, la santé, y compris la santé sexuelle et reproductive, et le développement général des adolescents et des jeunes», le RIDDEF a mené plusieurs activités. Le premier volet a eu lieu en 2017 et le second en 2019. Ces activités ont aboutis à de nombreux résultat dont la Mobilisation et l’engagement de 30 autorités administratives, politiques, religieuses et traditionnelles d’où la signature de la charte dénommée ‘’ Zéro Mariage Précoce et Forcé des Enfants ‘’ par le roi de Bondoukou. Ces efforts consentis par le RIDDEF et ses partenaires ont permis non seulement de mobiliser les différents acteurs de la localité, mais aussi d’empêcher 17 cas de mariages forcé d’enfants dans la localité. Néanmoins il est à signifier que ces résultats atteints ont besoins d’être perpétués d’où la nécessité de conjuguer nos efforts pour l’éradication totale de ce phénomène à travers le monde.