Côte d’Ivoire-AIP/ Une organisation organise un atelier de restrictions des rapports d’études sur les MTN et d’un plaidoyer pour l’augmentation du budget sanitaire à Vavoua et à Abidjan.
Abidjan,
31 Oct 2024 (AIP)- Le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et
de la femme (RIDDEF), a organisé, mercredi 30 octobre 2024, un atelier de
restrictions des rapports d’études sur les maladies tropicales négligées (MTN),
et de plaidoyer pour l’augmentation du budget de la santé, à l’hôtel Palm club
d’Abidjan-Cocody.
Cet
atelier, a été animé par des présentations des résultats des études dont
l’impact différencié des MTN-MC entre sur les hommes, femmes et enfants, les
déterminants sociaux de la santé et la prise en compte du genre dans la
stratégie de lutte contre les MTN-MC.
Il
visait à promouvoir l’intégration de la dimension de genre dans les efforts de
la prévention et de lutte contre ces maladies, sensibiliser les populations et
d'un plaidoyer pour l’augmentation du budget sanitaire destiné aux Maladies
tropicales négligées à manifestation cutanée (MTN-MC).
«
Avec l’appui financier de la fondation Anesvad, le RIDDEF a mis en œuvre le
projet dénommé, appui à l’amélioration des conditions de vie des personnes
atteintes de maladies tropicales négligées à manifestation cutanée par la prise
en compte de l’impact différencié sur les hommes, les femmes et les enfants du
Haut- Sassandra-Marahoué, dont Daloa, Vavoua et Zoukougbeu. L’activité qui nous
réunit ce jour, est l’occasion de présenter les résultats de ses études et de
mobiliser tous les acteurs contre ces maladies souvent oubliées qui appelle une
réponse coordonner et urgentes des parties prenantes », a déclaré, la
présidente du RIDDEF, Chantal Ayemou.
Selon
elle, Les MTN-MC constituent une véritable menace à la réalisation des droits
humains et surtout des droits à la santé des populations. Elles entraînent des
conséquences durables, notamment des incapacités permanentes, des déficiences
physiques, des problèmes sociaux économiques et souvent des décès. Elles sont
également source de stigmatisation et ont des répercussions importantes sur la
santé mentale. « Autant d’effet pouvant réduire la qualité des personnes
atteintes de leur famille et de leur communauté ».
Pour
l’honorable Antoine Konan N’dri, représentant le président des affaires
sociales et culturelles, Jean-Louis Billon, pense qu’il faut sensibiliser la
population pour régler le problème de la stigmatisation.
« Ce
sont des aspects dans tous les programmes, la notion du genre doit être
privilégié dans tous les programmes. Les stigmatisations sont de vieilles
maladies qui doivent censés disparaître dans nos communautés. IL y a des
maladies qui sont méconnues par les populations, quand le volet communautaire
n’est pas accentué. Je pense que le volet communautaire peut régler, alors, et
que les programmes intègrent le volet communautaire », a-t-il expliqué.
A
également ajouté, qu’il faudrait aussi associer à la lutte les personnes qui
ont été victimes, parce qu’ils sont les biens places à mieux expliquer la
maladie, ils l’on vécut et connaissent le contexte actuel pour montrer qu’elle
existe. Elle peut être traitée et donc si tous ces problèmes sont réglés, on
pourra régler le problème de stigmatisation.
Par
ailleurs, Dr Mady N’Guessan du programme national de l’ulcère de buruli, a
signifié pour la Côte d’Ivoire, une prévalence de 1464 cas pour une incidence
de 267.
« Au
vu de ces chiffres, il parait adéquat que quelque chose soit fait pour
l’amélioration des soins de prise en charge des patients », a souhaité Dr Mady.
Il a
également donné les facteurs de risques de l’ulcère de buruli comme en zone
tropical et sud tropical, dans les zones marécageuses, des barrages
hydroélectriques, et la modification de l’environnement. C’est un germe qui
agit de façon insidieuse.
Ils
ont tous plaidé, pendant l'atelier pour l'augmentation du budget sanitaire
destines aux MTN-MC.
Le
RIDDEF est une organisation qui vise à améliorer la qualité de vie des
personnes, familles et communautés souffrant de maladie tropicale négligées à
manifestation cutanée dans la région du Haut-Sassandra-Marahoué.